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Buran Project (Kazakhstan) - ÉDITION LIMITÉE Voir les baskets

Buran Project (Kazakhstan) - ÉDITION LIMITÉE Voir les baskets

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Buran Project (Kazakhstan) - ÉDITION LIMITÉE
BURAN PROJECT  - Kazakhstan  -  Urbex

Le programme  spatial soviétique "Buran" a été lancé au début des années 70, en réponse à la navette Américaine. Les dirigeants soviétiques, se sont lancés dans un programme similaire, afin de disposer d'un engin équivalent pour maintenir l’équilibre des puissances durant la guerre froide. Ce projet a été le plus ambitieux et le plus coûteux de l’histoire de la conquête spatiale soviétique. Les plus grands centres scientifiques et industriels du pays y ont participé.
Mais en raison de la situation politique en URSS, et faute d’argent, les deux autres navettes qui devaient être livrées en 1990 et 1992 n’ont jamais été achevées et le projet a officiellement pris fin en 1993.
Les Carcasses de ces vaisseaux sont restées à l'abandon dans un immense hangar, au cosmodrome de Baïkonour.



La tête dans les étoiles 
4 mois d'investigation, de préparation et de repérage, afin de mettre en place le moyen le plus sûr d'infiltrer une partie du cosmodrome de Baïkonour, où 2 navettes et un lanceur spatial sont abandonnés, depuis 1993.
Septembre 2018, le départ est annoncé.
 
Arrivé au Kazakhstan, une nuit à Kyzylorda et nous partons le lendemain. S'entament 3 heures de route à bord d'un 4X4, dont la dernière portion sur les pistes cabossées de la steppe Kazakh. Notre chauffeur nous dépose sur une zone vierge du cosmodrome et repart, il reviendra nous récupérer exactement ici dans 72h. Nous avons environ 20km à traverser en zone surveillée.
Les déplacements de jour étant trop visibles, nous entamons la traversée à la nuit tombante. GPS éteints, nous nous dirigeons vers les lumières des grandes antennes qui nous indiquent vaguement la direction.  A l'approche du site, nous devons franchir un fossé de 4 mètres et quelques clôtures de barbelés. Des chiens sauvages nous reniflent et se mettent à aboyer. On craint de tomber nez à nez avec eux, nous courons sur les derniers mètres, jusqu'à atteindre l'arrière de cet immense hangar.
Il est minuit passé, je me hisse sur une fenêtre cassée en hauteur et me faufile à l'intérieur du bâtiment. Je traverse un grand couloir jonché de débris. Puis, dans le silence et la pénombre de cet endroit hostile, j'avance dans cet immense hall et me trouve face à ces deux navettes spatiales soviétiques. Elles sont énormes et poussiéreuses. Mon faisceau de lampe les éclaire, et à cet instant je me retrouve, "la tête dans les étoiles".
 
Nous passerons la nuit au point le plus haut d'une cage d'ascenseur poussiéreuse.
Le lendemain matin au réveil, nous découvrons du haut du hangar, le spectacle qui s'offre à nous. Nous explorons les navettes, les bureaux et les étages toute la journée.
Le soir venu, nous nous dirigeons vers le lanceur Energia-M. Le bâtiment se trouve à 900 mètres.  Nous avons repéré les rondes régulières des patrouilles et optimisons chaque déplacement extérieur de nuit. L'unique accès se fait par le haut d'une porte métallique où l'on peut se faufiler. Nous passons le reste de la nuit dans un bâtiment annexe et explorons le lanceur le lendemain.
En fin de journée je commets une erreur, en envoyant de mon téléphone un MMS.
10 minutes plus tard, 2 militaires Russes arrivent au point GPS d'où le message a été émis. Du haut de notre base de vie, nous les observons de l'intérieur, nous chercher autour du bâtiment et nous demander de nous rendre, par le biais d'un porte-voix. Nous restons immobiles, puis ils décident de s'engager à l'intérieur du hangar où se trouve le lanceur spatial. Nous restons cachés dans notre bâtiment annexe. L'attente est longue et stressante. Nous sentons les dernières minutes avant qu'ils viennent à notre rencontre.
Finalement, la nuit tombe, il est 20h et ils quittent les lieux après 1h30 heure de recherche. Après leur départ, nous attendons plusieurs heures sans faire de bruit, et décidons de quitter les lieux à 3h du matin afin d'entreprendre le retour.
12h de marche, et 72h plus tard, notre chauffeur nous récupère.
Nous quittons les lieux avec beaucoup d'émotion et le sentiment d'avoir accompli un rêve, presque inaccessible.
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